Flashes du passé Hyérois
Le château de Hyères
Le château d’Hyères a été détruit en 1620, sur ordre de Louis XIII.
Il y a plusieurs raisons à cela :
- Guerres de religion: Le château était un bastion protestant pendant les guerres de religion qui ont déchiré la France au XVIe et XVIIe siècles. Après le siège de la ville par les troupes royales en 1596, Henri IV avait ordonné le démantèlement du château, mais cette décision n’a pas été appliquée.
- Soutien aux rebelles: En 1620, le duc de Savoie, allié des protestants, s’est révolté contre le roi. Le château d’Hyères a servi de refuge aux rebelles, ce qui a incité Louis XIII à ordonner sa destruction définitive.
- Volonté de centralisation du pouvoir: La destruction du château faisait partie d’une politique plus large visant à affaiblir les seigneurs féodaux et à centraliser le pouvoir royal. En détruisant le château, Louis XIII a voulu empêcher qu’il ne serve de nouveau de base à la rébellion.
Aujourd’hui, il ne reste que des ruines du château d’Hyères, qui sont classées monument historique. On peut y admirer les vestiges des remparts, des tours et de la chapelle.
La Peste Noire à Hyères
La Peste Noire a frappé Hyères, comme une grande partie de l’Europe, en 1347. Arrivée par Marseille, la maladie a dévasté la Provence, emportant plus d’un tiers de la population de Hyères.
La ville, qui comptait environ 6 000 habitants avant l’épidémie, n’en comptait plus que 1 900 cent ans plus tard.
Les effets de la Peste Noire ont été dévastateurs sur Hyères. La population a diminué de manière drastique, l’économie a été mise à mal et la vie sociale a été bouleversée.
La Peste Noire a été une période sombre de l’histoire de Hyères. Cependant, la ville a finalement réussi à se remettre de cette catastrophe et à prospérer de nouveau. L’histoire de la Peste Noire est un rappel de la résilience du peuple hyérois.
Transfert de la Mairie de Hyères
L’ancienne mairie se trouvait en plein cœur du vieux Hyères, près de la Tour des Templiers et de la Collégiale Saint-Paul, au sein d’un quartier animé par ses rues étroites et ses bâtiments historiques. Son déplacement au 12 avenue Joseph Clotis depuis le 17 décembre 1976 a été motivé par la nécessité de disposer de locaux plus modernes et plus adaptés aux besoins administratifs contemporains de la ville : centraliser les services dans un bâtiment unique, facilitant ainsi l’accès et l’organisation pour les citoyens et les employés municipaux.